Auteurs : Étienne Cavalié , Frédéric Clavert , Olivier Legendre , Dana Martin
Cet ouvrage propose un regard sur le numérique en tant que transformateur de nos méthodes et support de Nouveaux objets d’étude. Il est segmenté en trois parties : les outils personnels, les outils collectifs et la gestion de projets.
Réflexions intéressantes
Je relève quelques points qui attirent mon intérêt en tant que jeune chercheuse, mais surtout Ingénieur d’études en Humanités Numériques diplomée depuis peu.h
Investiguer les nouveaux médias.
Dans ma thèse, j’ai insisté sur la nécessité d’une analyse du discours médiatique de ces nouveaux médias au cours de ma future cyber ethnographie. L’enjeu pour moi est de se saisir des nouvelles pratiques médiatiques, sur de nouveaux terrains. Cette réflexion trouve un écho dans cet ouvrage qui incite à investiguer “hors les livres” pour explorer de nouvelles littératies.
Annotation vidéo
Recherches à effectuer :
- culture visuelle. org ✅ 2024-09-11
- [-] Association française de sociologie, groupe de travail en sociologie filmique et visuelle
- [-] Workplace studies
Une réflexion revient souvent dans cet ouvrage : la tendance au bricolage. En matière d’annotation vidéo, aucun logiciel ne s’est imposé”. Il cite quelques tentatives à explorer (Ant, Anvil ou Pad. ma). Ensuite il décrit une méthode analogique outillée.
C'est le moment où je me demande si Label Studio pourrait répondre aux besoins des chercheurs.
Il recommande l’outil “Lignes de temps”, ou de s’interesser au projet “Celluloïde”.
Les wikis
Je trouve étonnant qu’il parle des wikis, non pas par les aspects-documentation, balisage et collaboration, mais pour un usage comme le mien, décrit dans workspace-v1, un usage personnel, de gestion de la recherche et surtout des tâches inhérentes.
Pour cela, je pense que Obsidian sur le moteur Quartu est excellent. J’ai, pour ma part, plusieurs tableaux Kanban pour gérer tous les aspects de ma thèse. Ces tableaux sont dans la partie cachée, qui n’est jamais publiée de ce site. Et obsidian me permet de gérer les tâches et les documenter.
Il présente le travail sur un wiki comme suit : (1) une phase de planification, puis (2) une phase de mise en texte, avant une dernière phase de révision (3) .
Je trouve dommage qu’il n’aborde pas la question de la continuité permise par les wikis. Notamment en matière de libérabilité des tâches. Ce qui me semble essentiel pour tout projet collaboratif numérique.
Un mot emprunté aux entreprises IT manque aussi selon moi : “Playbook”. Certains wikis, ou sections de wiki peuvent servir de méta memoire, non pas pour ales données ou des connaissances, mais pour des procédures. surtout en matière d’actes connexes, déportés des tâches “métier”.
Omeka
Un chapitre est dédié a Omeka. En tant que webmarketer, je n’en voyais pas l’intérêt avant cet ouvrage. Et finalement j’en comprends que les chercheurs ont une nouvelle peur : celle de la technicité.
Il faut briser ce mythe !
Il n’est pas nécessaire d’être spécialiste d’un outil pour s’en emparer. Il suffit d’être spécialiste de certains usages.
Aussi, je lis que cet outil permet de valoriser des collections. Je pense que scalar fait un meilleur travail à ce propos, mais je n’ai utilisé ni l’un, ni l’autre- Finalement Omeka est à Wordpress, ce que Opale est à Rise : des outils plus complexes mais l’orientation métier rassure les enseignants-chercheurs. J’entends l’argument de valorisation des données, et ce pourrait me faire basculer en faveur d’Omeka.
Je garde la suite de l’ouvrage par plus tard.